Tournée à Mayence

Nous sommes partis jeudi 22 avril 2010 à midi avec le soleil dans cette superbe ville de Mayence (Mainz) en Allemagne où nous avons été accueillis par la Maison de Bourgogne (annexe du Conseil Régional de Bourgogne). Après une visite nocture de la ville et la découverte d’un « bouchon » Mayençais où nous avons su apprécier les plats typiques de la région, nous avons dormi dans un hôtel très confortable non loin de la maison de Bourgonge. Enfin le vendredi 23 avril 2010 à 9 h l’installation du décor et surtout l’occultation d’une maison faite de vitres sur environ 8 mètres d’un côté et 12 mètres de l’autre ont été réalisées avec l’aide de deux jeunes Mayençais spécialement venus pour nous. A 13 heures, nous sommes mis dehors et avons été invités une nouvelle fois à faire du tourisme dans la ville jusqu’à 16 heures 30, ce que nous avons fort apprécié en nous enfonçant dans le vieux quartier, ce qui n’a pas été bombardé pendant la dernière guerre ou ce qui a été reconstitué. A 18 heures le public peu nombreux (dommage) mais très intéressé et intéressant est arrivé. Nous avons pu lui offrir une belle représentation de Clap et Black Out de Louis Calaferte. Les spectateurs, pour la plupart des Allemands parlant très bien le français et quelques Français, heureux d’entendre leur langue maternelle grâce à l’écriture si soignée et si précise de Caleferte, nous ont chaleureusement congratulés à l’issue de la représentation pendant la dégustation d’un « Chablis » (Bourgogne oblige) et des Ditsh (gros Bretzel-Mayence oblige) offert par notre hôtesse, Mélita Soost, Directrice de la Maison de Bourgogne à Mayence. Une dernière soirée à Mayence après un démontage plus rapide que le montage comme d’habitude. Le lendemain samdi 24 avril 2010 avant de partir, nous n’avons pas pu nous retenir de visiter le magnifique marché de légumes et fruits de Mayence, toujours sous le soleil, et avons été impressionnés par ces stands de légumes où nous imaginons que chaque carotte, chaque radis, chaque tomate, etc…..ont été rangés avec soin et précaution pour que pas un ne dépasse. Mais encore 6 heures de route avant d’être chez soi, alors après avoir fait l’achat de quelques souvenirs (Reisling, charcuterie, et Bretzel), nous avons repris le chemin du retour.

Fuga #Oratorio# de Jean-Michel Baudoin – DOSSIER

Texte : Jean-Michel Baudoin

Mise en scène : Sylvain Marmorat

Jeu : Laurence Boyenval, Chloée Deborde, Emile Salvador, Valéry Deloince ou Sylvain Marmorat

Lumière : Sergio Giovaninni

Pour consulter le dossier, cliquer sur le lien FUGA (dossier) – Cie LE ROCHER DES DOMS

Depuis de longs mois, Jacques et Béatrice modestes ouvriers originaires du Nord, sont sans nouvelles de Manu, leur fils unique de 19 ans, tandis que Etienne et Nadine, intellectuels aisés installés en Savoie ont perdu tout signe de vie de leur fille unique Cécily, 16 ans. Ces deux couples que tout sépare, sont réunis par le besoin impérieux de dire, de raconter à quatre voix l’incompréhension de la perte, puis l’espoir insensé de la quête.

« Ces quatre personnages, deux couples traversés par un destin presque similaire, se retrouvent devant nous (autel du sacrifice) et nous livrent leurs secrètes paroles, déjà presque morts avec un dernier souffle nous parvenant.

La langue, à sa première apparence si simple, nous offre directement un écueil à éviter : la caricature de deux classes (ouvrière et classe moyenne sinon supérieure).

Une fois ce barrage levé, c’est le chant intérieur qu’il faut ouvrir, laisser tomber le drame et s’engouffrer dans la tragédie.

Nul artifice de mise en scène pour figurer la recherche de cet enfant qui se dérobe, mais la présence simple et émouvante des comédiens, vibrant comme les cordes d’un quatuor de chambre. Art de la fugue et musicalité du langage tissent un récit où le suspens et la poésie captivent d’entrée l’attention du spectateur, jusqu’à l’issue finale inattendue.

Mes premières images scénographiques sont de mettre en place une cage (virtuelle) de lumière où les personnages se font écho sans s’adresser jamais directement la parole. »

Sylvain Marmorat

FUGA (dossier) – Cie LE ROCHER DES DOMS

Pour un Clap de théâtre – BP le 02/07/2005

Le Bien Public – TALANT – Samedi 2 juillet 2005

Pour un « clap » de théâtre

Clap & Black-Out, un recueil intimiste de Louis Calaferte interprété par la compagnie Le Rocher des Doms. Une triple performance offerte chaleureusement à un public conquis. Entrons pour l’ultime représentation. Durant 50 minutes, mardi soir, les spectateurs de la salle Schuman ont eu trois raisons de s’émouvoir des extraits du recueil Clap & Black-Out de Calaferte. Un décor chic et choc, souhaité par le metteur en scène Valéry Forestier et construit fort habilement par Bernard Cavin et Frédéric Céfaï. Sombre, dépouillé et fonctionnel, il permet cette alternance entre le « vécu » et le « conté ». Ce castelet où tout pivote, tout s’allume, tout s’éteint à volonté, sert efficacement le jeu des acteurs tout en ombres et lumières. De cette « boite à images » sort un son en forme de texte doux-amer, un ton toujours juste, jamais pontifiant. On dirait parfois du Saint-Exupéry, parfois du Ionesco. C’est toujours du Calaferte de la meilleure facture où majoritairement l’absurdité du quotidien l’emporte. Elle, Laurence Boyenval, au micro, voix profonde parfois mélo. Lui, Sylvain Marmorat, à la cloche et tout en facéties, excellent soliste et duettiste idéal. Pourquoi un micro, pourquoi une cloche ? Pour rythmer et introduire des extraits aussi dissemblables que « le papa chasseur » ou « le mariage » et ménager des périodes d’action et de réflexion. Le jeu scénique, parfaitement réglé associé à une interprétation remarquable, rend tout délectable, évident et formidablement drôle. Une complicité d’emblée établie avec les spectateurs pour un réel plaisir. Et un final enlevé aux accents décalés d’un « Glory Alléluia » scandé par tout le public.

Pierre Triquenaux.

Le Bien Public – TALANT – Vendredi 24 juin 2005

Le Bien Public – TALANT – Vendredi 24 juin 2005

Théâtre à Schuman :

« Clap & Black-Out »

La compagnie de théâtre talantaise Le Rocher des Doms explore une fois encore le répertoire de Louis Calaferte. Dans Clap & Black-Out, le public se retrouve face à une image proche de sa chère télévision, confronté à la fois à un comédien vivant des situations et à un autre qui les décrit au micro. A ce jeu, Laurence Boyenval et Sylvain Marmorat font merveille. A travers un castelet très élaboré, symbole de la boite à image, voulu et conçu par Valéry Forestier qui signe la mise en scène, le spectateur (téléspecta- teur ?) assiste à une symphonie des comportements humains, commentée par une conscience supérieure indéfinie. Une évocation hilarante ou terrifiante d’une humanité enfermée dans un « processus d’existence » mécanique. Acide comme Calaferte, douce et subtile comme le jeu de nos deux comédiens. Du plaisir à l’état pur. Une interprétation à ne pas manquer.

Pierre Triquenaux.

Le Journal de la Haute-Marne – 9 mai 2005 – APREY

Le Journal de la Haute-Marne – 9 mai 2005 – APREY

L’Atelier-théâtre se donne en spectacle

Vraie scène et vrai public pour les apprentis comédiens qui terminaient, mercredi, leurs rendez-vous hebdomadaires avec les animateurs théâtre du Contrat éducatif local (CEL.)

Les trois coups. Le rideau s’ouvre. Sur scène, Sylvain et Laurence, les deux animateurs qui ont pendant cinq mois appris à quinze enfants et ados à se servir d’eux-mêmes et de leurs attitudes comme d’un langage, rôdent leur prochain spectacle entièrement dédié à Louis Calaferte, auteur qui sait démasquer par la force de ses mots, parfois crus mais justes, les travers de notre société. Mélange de drôlerie et de cruauté, les petits textes choisis et dits par les deux comédiens, ont le tranchant du rasoir…