ANDRE MARY – Poète Français
20 novembre 1879 : naissance à Châtillon-sur-Seine
Fidèle à sa Bourgogne natale et fondateur de l’Ecole gallicane, il cherche à rendre vie à des formes poétiques médiévales et à des expressions disparues.
Cet écrivain, poète et philologue a écrit sur la forêt Châtillonnaise. Il a notamment écrit sur des personnages célèbres tels que :
Jeanne d’Arc : « Paroles authentiques de Jeanne d’Arc, tirées du procès de 1431 et des chroniques contemporaines » (éditions Fernand Roches, 1931)
Yvain : « Yvain ou le chevalier au lion » (éditions Viateley, 1957)
Tristan et Iseut : « Tristan et Yseut » (1941). C’est le premier traducteur de grands textes médiévaux en français moderne.
1907 : parution de son ouvrage Les Profondeurs de la Forêt
13 janvier 1962 : mort à Paris
Citations :
Théophile GAUTIER : « C’est un talent fin, discret, un peu plus timide que celui de Theuriet ; il a la fraîcheur, l’ombre et le silence des bois, et les figures qui animent ses paysages glissent sans faire de bruit comme sur des tapis de mousse, mais elles vous laissent leur souvenir et elles vous apparaissent sur un fond de verdure, dorées par un oblique rayon de soleil » (Histoire du Romantisme, p 378).
Jules LEMAITRE de l’Académie française : « Son œuvre entière m’apparaît comme un vaste morceau de campagne, avec des rivières entre les pentes boisées et je me dis « Qu’il y fait bon ». Il le considère même supérieur à George Sand (Les Contemporains, Cinquième série, P18 et 19).
« Lorsque la chair est consommée,
L’esprit règne aux champs d’Idumée:
Sous la cendre couve le feu,
Sous l’homme était caché le dieu,
Dont sera la fête chômée
Un jour. »
Poèmes et Rondeaux (1924)
Distinctions :
- 1929 : prix Montyon pour le roman de la rose
- 1936 : prix Jules Davaine
- 1939 : prix Caroline Jouffroy-Renault
- 1955 : prix Auguste Capdeville pour l’ensemble de son œuvre poétique
- 1959 : prix d’Académie pour l’ensemble de son œuvre poétique
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